Bronchiolite, grippe, gastro, rhume, bronchite, angine… La liste des infections hivernales est longue et l’apparition récente d’un nouveau virus de la famille des coronavirus participe à bien rappeler les bon réflexes à adopter, ces gestes barrières, qui permettent de limiter la transmission des infections.
Se laver les mains
Un lavage des mains systématique après un passage aux toilettes, avoir éternué, toussé ou pris les transports fait partie des réflexes les mieux connus mais pas forcément le plus respecter malheureusement. Il convient pourtant de rappeler que nous nous touchons le visage des centaines de fois par jour. La plupart des virus sont dits manuportés (portés et transmis par contact direct des mains avec le virus et portées à la bouche). C’est le cas pour le virus de la gastro.
Le lavage des mains peut être fait avec de l’eau savonneuse ou une solution hydroalcoolique. De l’eau seule ne suffit pas à pratiquer un lavage efficace. Veillez à vous essuyer ensuite les mains avec un papier à usage unique et évitez d’utiliser des serviettes de toilettes utilisées par une multitude de personnes (que vous n’avez pas vues se laver les mains…).
Se couvrir le nez et la bouche
La transmission des virus et notamment ceux de la grippe, des rhumes et des coronavirus passe principalement par un contact rapproché des personnes porteuses du virus lors de l’émission de gouttelettes et de sécrétions lors de l’éternuement ou de la toux.
Lors d’un éternuement, ce sont des milliers de gouttelettes qui sont émises dans l’air ambiant. Elles peuvent se disséminées jusqu’à 5 mètres autour. Il est donc primordial de se protéger le nez et la bouche. Il est donc recommandé d’éternuer dans le pli du coude ou dans un mouchoir jetable qu’il faut mettre ensuite à a poubelle et ne pas le conserver dans la poche, la manche ou sur le bureau. Veillez à bien vous laver les mains ensuite avec de l’eau savonneuse ou une solution hydroalcoolique.
Les mouchoirs à usage unique
Les mouchoirs en tissus sont certes bien plus écologiques mais ils sont des nids à microbes et virus. Il est conseillé d’utiliser des mouchoirs à usage unique qui peuvent être jetés juste après leur utilisation. Les virus sont contenus dans les sécrétions salivaires (contagieuses lors de l’éternuement) mais aussi dans les sécrétions nasales.
Le mucus produit par la muqueuse qui tapisse l’intérieur des fosses nasales permet de filtrer l’air inspiré en piégeant les petites particules qui sont susceptibles de pénétrer dans les poumons : pollens, microbes, poussières. Lors d’une infection virale, la muqueuse devient inflammée et produit davantage de mucus chargé en virus.
La plupart des virus peuvent persister sous forme active plusieurs heures après avoir quitté l’organisme. On compte une douzaine d’heures dans le cas du virus de la grippe. Le mouchoir constitue alors un bouillon de virus actifs prêts à contaminer. Il vaut mieux donc éviter de remettre le mouchoir dans sa poche, le poser sur le bureau ou le mettre dans le sac à main mais plutôt le jeter dans une poubelle et bien se laver les mains ensuite.
Porter un masque, est-ce utile ?
Le port d’un masque permet de se protéger des virus émis par des personnes malades mais aussi de protéger l’entourage lorsque l’on est soi-même malade.
Porter un masque jetable ne permet pas de filtrer les virus mais de limiter au maximum la transmission directe du virus. La dissémination des microbes peut se faire par le contact direct avec une personne (baiser, contact de peau) mais aussi par l’air du fait de l’émission de particules et gouttelettes chargées de microbes lors de la toux, des éternuements mais aussi avec les gouttelettes émises quand la personne parle (les petits postillons).
Quand faut-il porter un masque ?
Il est important de porter un masque lors des premiers signes de toux et la présence de fièvre. Le port d’un masque est surtout important si vous êtes amené à être en contact avec des personnes particulièrement fragiles comme des personnes âgées, qui souffrent de maladies respiratoires, cardiaques ou immunitaires et des nourrissons par exemple.
Quel type de masque choisir ?
Un simple masque chirurgical permet de couvrir le nez et la bouche et peut limiter ainsi la transmission des virus et microbes. Le port du masque permet d’éviter le contact des mains avec la bouche d’une part et d’autre part il limite la pénétration des microparticules chargées de virus dans l’organisme par le nez et la bouche.
Les masques classés FFP2 sont des masques plus élaborés qui permettent de filtrer des particules plus fines comme les poussières. Ils filtrent dont mieux l’air et les petites particules mais encore une fois, un simple masque chirurgical permet de bien se protéger soi-même et l’entourage.
Comment bien appliquer un masque sur le visage ?
Veillez à bien vous laver les mains avant de prendre le masque. Placez-le sur le visage le prenant par la partie haute et venez la positionner sur le nez et attachez les liens derrière la tête ou placez les élastiques derrière les oreilles. Moulez bien le haut du masque (parfois muni d’une barrette rigide) au niveau de l’aile du nez et abaissez le masque sur la partie basse du visage, sous le menton.
Le masque doit donc bien englober le visage en comprenant le nez et la bouche et en étant bien plaqué contre la peau.